de toute pièce
Il était une fois une Fauvette qui avait besoin de repos. Elle avisa une jolie clairière et s'y posa. Regardant de gauche, puis de droite, elle sautilla jusqu'à l'endroit le plus verdoyant. Avec ses petites pattes, elle creusa un peu la terre, s'arrêta, recommenca jusqu'à ce que le trou lui paru assez grand. Puis elle ouvrit son bec et laissa glisser quelques graines dans le fond. Avec entrain, elle reboucha le trou jusqu'à ce qu'il y ait un joli monticule, sortit son parapluie et se mit à chanter "hé ho Madame la Pluie, allez-y ! Montrez-vous généreuse et j'en serai bienheureuse !"
Madame la Pluie qui aimait bien la Fauvette appela tous les nuages des allants-tour, mais ils étaient un peu lent à la rejoindre. Comme Monsieur Vent était aussi dans le coin, elle lui demanda un peu d'aide. Monsieur Vent, toujours prompt à rendre service, parfois hélas avec excès, rappliqua aussitôt.
- Fauvette, jolie Fauvette, dit Madame la Pluie, as-tu pris ton parapluie?
- Oui!
- As-tu mis ton ciré?
- Je l'avais oublié !
- Et tes bottes aussi ?!
La Fauvette ouvrit son sac à dos et se hâta de sortir sa tenue, puis de l'enfiler.... Heureusement, elle revenait de saint Malo et s'était offerte le plus joli ciré jaune que l'on puisse trouver Intra Muros.
- Je suis prête ! cria la Fauvette.
Alors Monsieur Vent souffla, souffla, souffla.... les nuages se formèrent et madame la Pluie se mit à tomber. Une goutte tomba sur le parapluie de la Fauvette, puis deux, puis trois, puis quatre, puis cinq....puis... des tas et des tas de gouttes.... la Fauvette ne savait pas compter au delà de cinq.
Bien à l'abri sous son parapluie, emitouflée dans son ciré, les pattes chaussées au sec dans ses bottes, la Fauvette attendit patiemment que l'Orage passe.
- Ayé! dit madame la Pluie, je suis repu! Monsieur Vent, renvoyez les Nuages, s'il vous plaît! Faisons place à Messire Soleil.
Monsieur Vent, affable et serviable, rappela d'un souffle aussi léger que la brise tous les petits Nuages, qui avaient été bien contents de faire des cabrioles.
La Fauvette eu juste le temps de secouer son parapluie avant de le plier, de secouer son ciré avec dans le ranger, de se déchausser, que déjà Messire Soleil inondait de ses chauds rayons la clairière et son vallon !
Au bout de quelques temps, la terre se mit à trembler. En y regardant de plus près, la Fauvette vit qu'une petite pousse perçait. Elle sortit son arrosoir et versa un peu d'eau. Elle attendit quelques minutes encore et la petite pousse devint une joli tige avec de petits bourgeons, puis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la terre se fendit, la tige s'élança vers le ciel en grossissant à vue d'oeil, les bourgeons devinrent de grosses feuilles vertes. Elle s'approcha de l'arbre, sortit de son sac à dos un panneau sur lequel elle inscrivit "Mûrier de dame Fauvette" puis elle le planta, bien droit au pied du large tronc.
Elle s'envola et se posa sur une branche confortable et se dit qu'elle pouvait enfin déguster quelques caramels au beurre salé et faire sa sieste. Mais avant de savourer ses gourmandises et de fermer ses paupières, elle n'oublia pas de remercier la Pluie, le Vent et le Soleil avec un joli chant.
Tout ça pour justifier un puzzle maison....
faut que j'arrête de fumer la moquette....
mais
c'est tellement plus drôle d'encastrer des pièces au son d'une histoire, même absurde !
ps
avec le nouveau système proposé par canalblog, je réponds directement dans les commentaires....mais je doute que vous receviez une notification de ma réponse.... préférez-vous que je vous réponde comme avant, directement dans votre BAL ou bien trouvez-vous plus interactif de tout avoir sur le blog?!
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